Le comité de la Légion d’Honneur a participé aux cérémonies du 14 juillet.

 A Montélimar il y eut aussi une cérémonie en mémoire d’Emile LOUBET. A Nyons il y eut aussi une cérémonie de remise d’aide financière pour ses études supérieures à Melle Juliette LEPESTEUR, fille de légionnaire et nouvelle diplômée de la Maison d’Education de la Légion d’Honneur.

                              14 juillet – la Fête Nationale de la France

             Extrait du livre d’Edmond DEL PAPA

«LA FRANCE DES FRANÇAIS ; les Français de la France » 

 

Chaque année la France fête le 14 juillet. C’est sa Fête nationale.

Retraçons sommairement l’histoire étrange du choix de cette date.

Pour nos aïeux, une fête nationale servait à commémorer un souvenir local. Il faudra attendre la révolution de 1789 pour que les fêtes prennent le nom de fêtes nationales ; ainsi celle de la Fédération du 14 juillet 1790 où tous les cœurs des patriotes français « battirent à l’unisson ».

Voyons un peu cette dernière fête : elle est l’œuvre d’un mouvement national venu des provinces. Tout d’abord, les Bretons s’alliant défensivement pour lutter contre les parlements royalistes en novembre 1789. Puis des communes s’alliant entre elles pour lutter contre les pillards, les bandes de brigands…Ils organiseront des fêtes solennelles. Récits et vœux de ces animations patriotiques étaient ensuite envoyés à l’Assemblée à titre d’information en priant les représentants du peuple à faire tout ce qu’ils pouvaient pour conserver la Constitution. Ils souhaitaient également que le mouvement fédéraliste puisse s’intégrer à Paris. Ce projet aboutira, si bien que l’assemblée fera abandonner les titres de noblesse, les livrées et les armoiries…et La Fayette, de Noailles, de Lameth….. n’étaient point étrangers au décret.

La fête de la Fédération, c’était la fête de tous les Français. Elle avait pour origine les fêtes populaires des provinces pour symboliser l’alliance. L’Assemblée choisit le 14 juillet, date de la prise de la Bastille. C’est sous l’Arc de Triomphe, autel de la patrie, que Talleyrand, évêque d’Autun, dit la messe alors que La Fayette prononcera le serment de fidélité  à la Constitution. Ce même serment fut fait à la même heure sur tout le territoire français avec une profonde joie. Même le roi prendra part à la fête symbolique.

La Convention fera célébrer la fête des Victoires à la suite de la prise de Toulon. Il y aura également : la fête de l’Etre suprême le 9 juin 1794, la fête de la jeunesse le 29 mai 1796, les fêtes de la souveraineté du peuple, de l’agriculture, de la bienfaisance, des bons ménages…. Mais toutes ne dureront que peu de temps. La République tentera vainement de les faire renaitre en 1848. Quant à l’Empire, il établira une fête nationale le 15 août remplacée par la fête du 14 juillet dès la proclamation de la 3eme République.

La sacralisation de ce choix ne sera officialisée que le 25 juin 1880 par le président Jules Grévy, après de longues discussions et des débats houleux, d’autant plus que le pays avait déjà vécu près de neuf ans sans aucune fête nationale…. Il est certain qu’on n’en oubliait pas les « temps héroïques », celui des Etats Généraux de 1789, celui du 22 septembre 1792 en souvenir de l’abbé Grégoire qui avait réussi à faire proclamer l’abolition de la monarchie par la Convention, celui de la chute de Louis-Philippe, celui de l’assaut des Parisiens et des Marseillais » contre le trône…celui de Jeanne d’Arc…, celui……….. 

                              mais la vraie fête nationale restera le 14 juillet

 

NYONS

Cérémonie du 14 juillet

Nous étions représentés par le lieutenant-colonel Xavier MASSON REGNAULT et le colonel Roland MIGNON porte drapeau, accompagnés du sénateur Jean BESSON et Jean TEULADE. 

            

                                             

 

 

 

 

SAINT PAUL TROIS CHATEAUX

La cérémonie du 14 juillet a revêtu un caractère un peu particulier car essentiellement axée sur le dévoilement de l’inscription de la devise républicaine : LIBERTE EGALITE FRATERNITE sur la façade de la mairie.

                                         

Le comité était représenté par notre ami Guy BLAIN président des médaillés militaires

MONTELIMAR

Le 14 juillet a revêtu  deux aspects :

• à 9 heures, en préambule, un hommage a été rendu à Émile Loubet, ancien Président de la République et Maire de Montélimar, devant sa sépulture située au cimetière Saint Lazare, en présence des élus de la Ville, de la présidente du département Marie-Pierre Mouton et du Maire de Marsanne, Damien Lagier.
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• A 10h15 et devant le monument aux morts s’est déroulé la cérémonie traditionnelle du 14 juillet :
  • Le Maire Julien Cornillet et son conseil municipal étaient présents pour cette cérémonie. Après les discours, des gerbes de fleurs ont été déposées au pied du monument aux morts par les collectivités et les associations patriotiques. Pour finir, la Marseillaise a été entonnée par la cantatrice montilienne Hélène Mazgaj.
  • 

 

       

Le comité de la Légion d’Honneur de la Drome Provençale était représenté par Mme MARTINEU, le vice-amiral d’escadre (2S) SCHERER, le général ROCHE, monsieur ORSET-BUISSON, monsieur Jean-Jacques AYZAC et notre porte drapeau LAUNAY.

 

PIERRELATTE

La cérémonie s’est déroulée devant le monument aux morts :

                                              

Apres la montée des couleurs, Alain GALLU maire de Pierrelatte a fait une allocution sur le 14 juillet et ses valeurs.

                    

Ensuite ce fut la dépose de gerbes par les anciens combattants, la mairie et le département.

                               

Le Comité de la Légion d’Honneur était représenté par Mme FRA Suzanne, Marcel DE PROOST qui représentait notre président le lieutenant-colonel Marcel SIRDEY indisponible, Richard IMBERT, Jacky FRA et Jean POUPIN qui portait le drapeau.

A 20 heures les familles IMBERT , FRA et POUPIN ont participé au repas républicain.