Lundi matin à 11 heures a eu lieu à MONTELIMAR, la cérémonie commémorant l'appel historique du général de GAULLE, qui a incité les français et les français à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l'ennemi. Cela se passait il y a 78 ans à Londres.
Le Comité de Montélimar était représenté par le Président, le général Alain ROCHE, le porte-drapeau Monsieur Jean-Claude LAUNAY, Monsieur Jean-Jacques AYZAC et Monsieur GuyLORRAIN qui a porté le drapeau des médaillés militaires. Monsieur Jean-Jacques AYZAC a déposé une gerbe au titre de l'Ordre National du Mérite.
La cérémonie a débuté avec le chant des partisans. L'appel du général de GAULLE a été lu par la Présidente des anciens combattants. Monsieur Franck REYNIER, maire de Montélimar a lu ensuite le message de Madame Geneviève DARRIEUSSECQ, Secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées
" La France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! "
Ce 18 juin 1940, la voix qui résonne sur les ondes de la BBC est celle d'un inconnu du grand public. Il a 49 ans, il a récemment été promu général et est désormais ancien sous-secrétaire d'Etat à la Défense nationale et à la Guerre. Cet instant le jette « hors de toutes les séries », aux pieds d'une des épopées les plus audacieuses.
Son dénouement ? Le salut de la Patrie.
Il parle haut, il parle clair, il parle vrai. Charles de GAULLE s'exprime en Français rassembleur et en soldat résolu. Au bout des ondes, c'est l'espoir ranimé. Ce sera un jour l'honneur retrouvé et enfin la France libérée.
Ce 18 juin, la France est foudroyée par la débâcle : Paris est à l'heure allemande depuis quatre jours, le gouvernement du maréchal PETAIN a demandé à cesser le combat, des millions de civils sont précipités sur les routes et connaissent l'exode.
Dans ce moment de détresse nationale, Charles de GAULLE incarne un autre chemin que celui de l'abandon. Il appelle à continuer la lutte, il propose une vision mondiale de la guerre qui dépasse le renoncement métropolitain. Il pressent que les armées, alors submergées, sauront demain poursuivre victorieusement le combat.
Les couleurs sont hissées : la France n'a pas tout entière renoncé. Ce message qui traverse la Manche est peu entendu sur l'instant. Il a été davantage lu.
Le premier des appels de juin 1940 est fondateur. Il est l'étincelle de la résistance française. Il est le souffle du premier « non » qui attise la flamme auprès de laquelle la France Libre a grandi. Auprès de laquelle la France Combattante a lutté sur tous les fronts.
En cette journée nationale, la Nation célèbre l'espoir et la volonté du général de Gaulle. La France salue toutes celles et tous ceux qui ont dit non à l'asservissement et à la défaite, qui ont refusé la collaboration et qui ont pris les armes contre l'ennemi.
Nous honorons la force de l'engagement et du sacrifice des hommes et des femmes qui ont permis d'accomplir les promesses du 18 juin.
Cet Appel fut un moment décisif de notre histoire nationale et demeure aujourd'hui une référence essentielle de notre mémoire collective. Il proclama avec force et ferveur une « certaine idée de la France » dont il nous faut, sans relâche, continuer d'être dignes."
Une douzaine de porte-drapeaux étaient présents.