Le 09 novembre, la Municipalité de Montélimar, le Président de l'Association Nationale des Anciens Combattants de la résistance, l'Ordre National du Mérite et les Forces Françaises Libres nous ont invités à la commémoration du 47ème anniversaire de la mort du général de GAULLE.
Le Comité était représenté par le Président, le général Alain ROCHE, Monsieur Jean-Jacques AYZAC, le colonel Pascal DUFOURT et les deux porte drapeaux, Monsieur Jean-Claude LORRAIN et Monsieur Guy LORRAIN.
La cérémonie a eu lieu devant la Stèle de la Résistance et de la Déportation.
C'est Mr Jean Jacques AYZAC qui a prononcé une allocution dont vous trouverez le contenu ci-dessous.
"Il y a 47 ans, jour pour jour, Charles de Gaulle nous quittait, à l'âge de 79 ans.
"Je ne vais pas mal, mais rassurez-vous, un jour je ne manquerai pas de mourir".
Cette phrase fut prononcée e février 1965. Pourtant cinq ans plus tard, le général de Gaulle disparaissait le 9 novembre, dans sa résidence de Colombey les deux Eglises.
C'était un an et demi après avoir démissionné de la Présidence de la République.
Tous, nous nous souvenons de cette soirée du 9 novembre 1970, où la France apprit que le général de Gaulle venait de mourir. Ce fut la stupeur qui saisit le pays tout entier.
Que l'on fut gaulliste ou antigaulliste.
Chacun d'un coup, se sentit orphelin de celui qui, trente années durant, avait partagé leur vie.
Depuis le 18 juin 1940, le général de Gaulle s'était installé comme une figure familière dans le quotidien des Français, dans notre quotidien. Tant de fois dans les circonstances les plus tragiques, les Français avaient vu en lui un sauveur, sa disparition laissait un vide immense.
Chacun comprit qu'une page de notre histoire nationale venait de se tourner. Mais si la page s'était tournée, les leçons qu'elle contenait, chacun savait qu'elles
resteraient vivantes pour les générations futures.
Dans tout ce qu'il avait dit, tout ce qu'il avait fait, au fond, il avait cherché à ce que la France reste fidèle à elle-même, à son histoire, à ses valeurs, à son génie. Il avait montré aux Français qu'on pouvait aimer son pays sans détester les autres. Il n'a jamais porté sur l'histoire un regard nostalgique.
L'actualité agitée de ces derniers mois reste brûlante. Notre pays a plus à craindre de l'irresponsabilité collective que de responsabilités assumées.
Il est donc légitime de manifester, c'est un droit. Mais le devoir du général de Gaulle, ses grands préceptes à savoir la justice, l'égalitarisme, l'intérêt général, indiquaient que son devoir était bien de décider en fonction de l'intérêt général.
Rappelons brièvement qu'il a su dire NON au régime de Vichy, NON au maréchal Pétain et à l'armistice du 22 juin 1942, NON à l'abandon de la liberté et de la souveraineté de notre Nation. Le général de Gaulle est celui qui a su croire à la victoire des nations alliées contre le régime hitlérien. En 1944 il nous a conduits à la libération et à la victoire. En 1958, il nous a épargnés la guerre civile, il a donné à la France actuelle ses institutions, son indépendance, sa place dans le monde.
En 2017, mesurons les devoirs que nous impose la reconnaissance et promettons à la France de n'être pas indignes des leçons qui nous ont été dispensées et que, dans l'âme nationale, le général de Gaulle vive éternellement.
Rappelons brièvement qu'il a su dire non au régime de Vichy, non au Maréchal Pétain et à l'armistice du 22 juin 1942, non à l'abandon de la liberté et de la souveraineté de notre nation. Le général de Gaulle est celui qui a su croire à la victoire des nations alliées contre le régime hitlérien. En 1944 il nous a conduits à la libération et à la victoire. En 1958, il nous a épargnés la guerre civile, il a donné à la France actuelle ses institutions, son indépendance, sa place dans le monde. En 2017, mesurons les devoirs que nous impose la reconnaissance et promettons à la France de n'être pas indignes des leçons qui nous ont été dispensées et que, dans l'âme nationale, le général de Gaulle vive éternellement."
Après l'allocution de Monsieur AYZAC, Plusieurs gerbes ont été déposées. Un moment de recueillement a été marqué pendant la minute de silence, suivi de la Marseillaise.
A l'issue les autorités civiles et militaires ont salué et remercié les porte-drapeaux avant la clôture de la cérémonie par Monsieur patrice BAZILLE, chef du protocole.
Tous les porte-drapeaux ont comme toujours, à l'image de nos anciens combattants, sont restés imperturbables devant le froid et un fort vent. Le Mistral a d'ailleurs mis à mal l'un des drapeaux qui a été désolidarisé de sa hampe au moment de l'hymne national.