Le 27 janvier 2017, jour de la commémoration de la libération des camps d’extermination d’Auschwitz – Birkenau, Pierre COMBES,  maire de Nyons, a inauguré  et dévoilé une plaque apposée à l’entrée de l’ancien collège Roumanille, en présence de sept lycéens et trente collégiens, accompagnés du proviseur de la cité scolaire de Nyons.

Elle porte les noms de sept adolescents, âgés de 11 à 19 ans, enlevés le 21 janvier 1944, au cours d’une rafle opérée par la Gestapo avec l’aide de la police de Vichy, puis déportés et morts à Auschwitz.

A l’initiative de Daisy UHL, parente de trois victimes, la cérémonie s’est déroulée dans la cour du collège en présence des familles venues de toute le France et du Canada.

Elle fut marquée par la prise de parole à la mémoire des sinistres évènements de janvier 1944. Le public nombreux entendu les témoignages poignants de Max MICHEL qui appartient à la famille d’enfants enlevés, de Pierre PIENIEK, représentant la LICRA, de Serge COEN, représentant de Yad Vashem, et d’Alain FREUND, représentant la communauté juive de Carpentras.

Il fut rappelé que les jeunes victimes appartenaient à des familles juives  venues de Sarre, en 1935, et bien accueillies par la communauté protestante.

Mr Bernard ROUDIL, sous-préfet de Nyons, Mme Marie-Pierre Monnier, sénatrice de la Drôme, ont élargi le rappel de ce douloureux passé pour évoquer du danger toujours possible d’un retour de la barbarie.